Rap & Rape part II
Vous l’attendiez tous: elle est arrivée: notre nouvelle livraison de covers arrive aussi vite que le bus d’Emile. On vous laisse savourer et on vous rappelle encore une fois de ne pas suivre les modèles de ces gens: tuer, c’est mal.
Si vous n’avez pas lu la première partie de notre article, tout d’abord, nous vous invitons à aller le voir, mais si jamais vous n’avez pas le temps, nous vous rappelons le principe: nous avons sélectionné certains des albums les plus connus du rap français et du rap US où on remplace la ganache de l’interprète par celle d’un des pires criminels ou un des pires dégueulasses connus. Pourquoi a-t-on fait ça? Pour la Kulture sacripant!!
1. L’homme au bob: Gradur et Emile (encore Louis)
L’artiste: Gradur
Rappeur de Roubaix, Gradur fait partie du Sheguey Squad. Un voyou, voyou, voyou, voyou Han!!!
Vu qu’on parle de Gradur, c’est l’occasion de ressortir ce moment Nutella où Gradur avait pris un étudiant nommé Godefroy en stop… Avec un prénom aussi éclaté, l’individu était soit maréchal-ferrand, soit ex colleur d’affiche dans un parti d’extrême droite… Bengo!! Le type était effectivement un cadre local du FN et clairement, dans ses soirées, il ne faisait ni pompes ni tractions sur du Gradur mais il devait pratiquer le rockàBilly sur la musique des Forbans.
Je vous invite à savourer ce grand moment des Internets.
Le malandrin: Emile: encore Louis !!
oh shit, here we go again!!
On en a discuté dans l’article précédent avec la Fouine, mais le fait de réévoquer le cas Emile Louis permet de revenir sur la carrière du tueur de l’Yonne , qui n’a pas été que chauffeur de bus. L’Ogre de l’Yonne a pratiqué une multitude de métiers que nous résumerons ici à travers des montages de très grande qualité. Vous verrez ci-dessous un pot-pourri regroupant Emile le légionnaire, Emile le croque-mort, Emile le conseiller municipal et bien sûr Emile le chauffeur de bus, métier qui l’a fait connaitre du grand public et de Jacques Pradel.
Les liens entre l’homme au bob et l’homme au car?
Gradur vient du Nord, Emile Louis vient de l’Yonne : deux régions abandonnées, extrêmement propices au mariage consanguin, à l’alcoolisme et au viol. Autre point commun, les deux ont fait l’armée (la Légion Etrangère en Indochine pour Emile). On imagine assez bien le boucher de l’Yonne à l’armée faire des pompes des tractions avec un Bob Ricard sur la tête.
Dernier point commun: Emile Louis et Gradur n’ont pas de cou. La tête est directement montée sur leurs épaules.
2. Jean-Luc et Christopher Wallace: Big Poppa Chanteur
L’artiste: Christopher Wallace/ Notorious Big
On a parlé de Tupac dans le premier article, c’était obligé d’en glisser une petite pour son Némésis, le roi de Brooklyn, Christopher Wallace aussi connu sous le nom de Notorious BIG.
On ne va pas revenir sur la carrière de Biggie ou essayer d’analyser son oeuvre, sa technique ou ses rimes, parce que d’autres l’ont fait avant nous et c’était souvent très chiant.
Pour beaucoup de gens, Biggie est dans le top 3 des meilleurs rappeurs de tous les temps. Il est vrai que malgré une obésité morbide, Biggie avait de sérieux argument en sa faveur. On en a relevé trois, (et pas forcément ceux auxquels on aurait pensé a priori):
- Il savait tout pour le 11 septembre
Dans « Juicy », le titre qui l’a fait connaitre du grand public; entre deux parties de Sega Genesis et après avoir sabré le champagne, Biggie sort une sentence aussi irrévocable que celle du conseil de Koh-Lanta:
« Time to get paid, Blow up like the World Trade »
Soit le type voyait le futur et tapait des crises d’épilepsie comme Raven dans la série claquée qui passait dans KD2A, soit Bad Boy Records était un groupuscule d’initié qui savait des trucs inaccessibles au commun des mortels en échange de sacrifices de vierges à Satan. Ca expliquerait le retrait et la conversion de Ma$e, le départ de Shyne dans le kibboutz et les multiples possessions démoniaques dont a été victime Diddy et qu’on a essayé de faire passer pour de la danse.
Au passage, bisous à Miriam Manhattan, la « journaliste » qui avait affirmé sans sourciller sur twitter que Kanye s’était assis à une table de restaurant face à Satan pour signer un contrat avec son sang, comme tous les mecs du showbiz, et qu’il était entré à l’asile pour une rupture de contrat de travail avec son Boss Lucifer. Bravo pour ton oeuvre, tu mérites ce trophée:
Pour le 11 septembre, à notre connaissance, il n’y avait que 6 personnes, ou groupes de personnes, suffisamment haut-placées dans le complot reptilien pour être informées de ce qui se tramait: la première est Notorious BIG bien sûr; la seconde c’est The Coup, le groupe de rap d’Oakland, qui a sorti un album (Party Music) quelques jours avant l’attentat avec une cover où les deux tours explosaient; la troisième c’est Oussama, qui dort désormais avec les poissons, comme Lucas Brasi. La quatrième c’est Freeze Corleone pour qui les complots, c’est obsessionnel. On a ensuite Georges Bush, le boss du game, et Thierry Meyssan qui dès le 13 septembre, rappelait que ce qui s’était passé le 11 s’apparentait plus à de l’escroquerie en bande organisée et qu’aucun avion ne s’était écrasé sur le Pentagone. Un sacré boute-en-train.
2. Il a écrit le Décalogue du Vendeur de Crack
Photo réalisée sans trucage de Biggie à la sortie du studio avec les 10 Crack Commandments
Et vu qu’on est un site reconnu d’utilité publique par les personnes de petite taille, les gestionnaires de prostituées et les fans des séries AB, on a fait un article récapitulatif sur ce Décalogue du Vendeur de Crack selon Christopher Wallace.
3. Il a calé un jeu de mots tout pourri à propos de 2pac sur Brooklyn Finest de Jay Z:
Parce que Ramoutcho n’avait pas le monopole des blagues nulles dans les 90’s
Bref, Biggie, c’était un gars bien.
Le malandrin: Jean-Luc Lahaye, le papa chanteur
Les forfaits de l’ami Jean-Luc sont multiples. Musicaux d’abord puisque le type est quand même l’auteur de « Femmes » et « Débarquez-moi » qui sont de belles merdes musicales.
Mais si on parle de JLL, ce n’est ni pour sa propension à pondre des gros cacas, ni pour ses gaffes multirediffusées dans les enfants de la télé d’Arthur, ni pour sa dégaine de biker aussi virile qu’un octogone entre Mika et Steevy.
Il s’apprêtait à partir dans le Nord du Dakota avec Bobby-Sixkillers
Non, ce qui nous intéresse ici c’est la propension que l’artiste a, à choisir des filles très jeunes en guise de copines. La justice l’a d’ailleurs condamné en 2007 pour atteinte sexuelle sur mineure de 15 ans. Le type avait 55 ans au moment des faits. En 2012, rebelote, le boug se fait arrêter pour détention d’images pédopornographique mais il sera finalement relaxé par la justice en 2015.
Jean-Luc Lahaye, c’est un peu comme les portugais de 26 ans qui attendaient à la sortie du lycée dans des Clios 2 tunée pour gérer des gamines de 16 ans en les ramenant dans des boîtes obscures de Province… sauf que lui, c’était le propriétaire de la boite de nuit en question… ce qui est encore plus facile pour faire rentrer les gamines et leur payer des bouteilles de Ciroc avec du GHB dedans. Bref le type est malsain et dans sa tête il n’y a qu’une chanson qui passe en boucle:
Le lien entre les deux:
Mineures pour Jean-Luc ou majeures pour Biggie, dans tous les cas: « Ils aiment bien quand elles les appellent big poppa… »
3. Charles Manson : Da Carter IV
L’artiste: Lil Wayne (encore toi Saturnin?)
On a déjà parlé de lui dans la première partie (comme Emile Louis d’ailleurs)
Dans la première partie on avait évoqué l’apport du docteur Carter dans le rap US, mais j’aimerais revenir sur un autre point le concernant…
Bien que le grand pubic considère Young Thug comme le premier rappeur queer et ambigüe sexuellement aux USA, la primeur dans ce domaine doit revenir d’une certaine manière à Lil Wayne.
Lil Wayne est le Cell qui a engendré cette armée de mini rappeur qui revendiquent fort leur homosexualité. Et tout est parti d’une simple photo avec son « Papa », l’homme oiseau (celui qui a le signe Heineken sur le haut du crâne).
Hardcore même quand ça galoche
A l’époque, ils avaient expliqué que ce patin était un salut de gang de la Nouvelle Orléans. J’imagine que Big Freedia, également originaire de La Nouvelle Orléans avait posé un CV pour rentrer dans ce gang.
Sachez que Kalvin, autre rédacteur sur ce site, qui était un des plus gros fans de Weezy en France dans les années 2000 s’est méchamment fait vanner par votre serviteur sur ce cliché de Lil Wayne qui était tout sauf une photo de OG (Except if the G was for Gay)
Il y avait aussi une autre vidéo où Weezy expliquait à demi-mot à un jeune signataire de Young Money que c’était Birdman qui lui avait appris de force certains trucs sales lorsqu’il était enfant. La vidéo foutait un vieux malaise et donnait envie de se barrer en courant.
Le malandrin: Charles Manson
Dans sa prison, on l’appelait Charles la Déconne
La vie de Charles Manson est ce que la population des White Trash a produit de plus spectaculaire avec les fusillades dans les collèges perdus de l’Arkansas et les albums d’Eminem sous drogues (ceux où il est sobre ne servent à rien).
Le petit Charles naît dans l’Ohio en 1934, soit 50 ans avant Lebron James. Autant vous dire qu’à cette époque cet Etat sentait l’alcool, le fumier et la défaite. Le petit Charles Manson y est élevé seul par sa mère, parce que le papa est parti juste après l’accouchement. Charles se pose d’ailleurs beaucoup de questions sur ses origines, probablement parce que sa maman à la cuisse légère avait tout le starter pack de la meuf qui voulait « un bébé métis »
Dans le doute sur ses origines, Charles développe une haine pour les Afro-Américains et pour tout ce qui est basané. Le mec part rapidement vivre en Californie où le climat est plus doux, la drogue est meilleure et où les filles sont beaucoup plus ouvertes.
En écoutant les Beatles (le White Album), en lisant la Bible et en regardant ce qui se passe autour de lui dans l’Amérique des années 1950, Charles Manson acquiert la certitude qu’une guerre ethnique se prépare et que les Afro-Américains s’apprêtent à grand remplacer les WASPS et à niquer des mères (après avoir niqué la sienne?).
Un peu comme les consanguins qui commettent des massacres partout dans le monde sous l’influence des thèses du Grand Remplacement, le type a voulu prendre les devants et a décidé d’aller tuer du bourgeois dans les beaux quartiers de Los Angeles en faisant passer ça pour un crime commis par des Afro-Américains. Les adeptes de sa secte se sont par exemple rendus dans la demeure de Roman Polanski et ont sauvagement tué sa femme Sharon Tate, enceinte de leur enfant.
Dommage pour Charles, (même si Rick Dalton n’était pas là avec son lance-flamme) mais une opération montée avec une bande de putes toxico n’a pas le professionnalisme d’un commando de marines et les auteurs ainsi que le commanditaire du crime ont vite été retrouvés et mis sous les verrous.
Même en prison, Charles Manson continuait à faire parler de lui. Il accordait des interviews à de grands médias nationaux assez peu scrupuleux. On peut d’ailleurs voir dans ces interviews que le bougre n’avait pas la lumière à tous les étages. Il gère plein de meufs, jusqu’à sa mort et en pousse même certaines à se raser le crâne lors de ses apparitions publiques. Il est aussi un des premiers aux USA à avoir lancé son propre site Internet qu’il alimente lui-même. Témoignage de l’attirance malsaine des USA pour ses monstres, ce site était un des plus visités chaque année dans le pays.
Par ailleurs, des groupes tels que Guns’N’Roses dont le leader Axl avait une idéologie assez nauséabonde, avaient demandé à Charles de lâcher quelques compositions pour eux dans les 90’s car on peut être gourou de secte et mélomane.
Charles Manson est mort en prison en 2017.
Le lien entre les deux: le salon du tatouage.
Si on a foutu la ganache de Charles Manson sur Da Carter, c’est surtout pour cet amour commun des tatouages faciaux.
Lil Wayne les a multipliés sur sa tronche alors que Charles Manson n’en a mis qu’un seul sur son minois: mais quitte à n’en faire qu’un, autant que ça traumatise un maximum de personnes. Le gourou s’est donc foutu une grosse croix gammée en plein milieu du front parce que la vie est trop courte.
4. XDDL et MF DOOM: les Mad Villains
L’artiste: MF Doom
Rappeur né à Londres, MF Doom est le plus grand vilain du rap-jeu américain. Depuis la fin des années 1990, toujours affublé de son masque de vilain, il a sorti des albums de haute volée à l’image de MadVillain ici détourné.
MF est devenu la source d’inspiration d’une tripotée de rappeurs à commencer par Kanye ou les membres d’OddFuture tant par ses instrus, sa manière de rapper que par son univers visuel unique et original. Autrement dit: le rappeur préféré de ton rappeur préféré (titre occupé en France par Le Rat Luciano, Salif ou Lino.)
Dernier point avant d’enchaîner avec Xavier: MF Doom, par son nom et son masque, fait ouvertement référence à Doctor Doom (Docteur Fatalis en français), le super méchant des 4 Fantastiques.
On en profite pour faire un point sur nos méchants préférés de 4 des plus gros comics, parce qu’on a envie et parce que, comme toujours, on fait ce qu’on fait veut. On vous a mis entre parenthèses les motifs de nos préférences)
a. Batman : Ras al Ghul (immortel, PIMP et arabe)
b. X-Men: Magnéto ( casque cool, Survivant d’Auschwitz, chef des méchants, se tape Mistyk)
c. Superman : Brainiac ( nique des planète entières, fout des villes en bouteille, Autiste Asperger de niveau 9999999999 en termes d’absorption)
d. Spiderman: Le Caïd (plie Spiderman d’une main, sa voix dans le dessin animé de 96 était la même que celle de Mammouth, il est chauve mais pas nazi.)
Le malandrin: Xavier Dupont de Ligonnès
Xavier Dupont de Ligonnés est le suspect numéro 1 dans l’affaire du quintuple meurtre de sa femme et de ses 4 enfants en 2011. Suite à ce meurtre, et à la découverte des corps dans la dalle de sa terrasse, Xavier Dupont de Ligonnès a disparu comme Keyzer Sozé à la fin d’Usual Suspects.
La dernière fois qu’il a été vu, c’était dans une commune du Var (département où on a arrêté Emile Louis…tiens tiens, comme c’est bizarre.)
Depuis, plus rien.
Il est actuellement le champion du monde de cache-cache depuis la capture et la mort du précédent détenteur du record: Oussama Ben Laden qui dort avec les poissons.
Le lien entre les deux: par où t’es entré, je t’ai pas vu sortir?
Le lien entre les deux individus est assez simple à trouver: ils ont une propension à laisser les autres prendre la lumière à leur place parce que ce sont de grands timides.
Ainsi, plusieurs fois, MF Doom a laissé des potes à lui monter sur scène à sa place (ce qui est assez facile à faire quand tu portes un giga masque en métal à chaque apparition publique.) alors que Xavier Dupont de Ligonnès a récemment été confondu avec un retraité d’origine portugaise, arrêté à sa place alors qu’il se rendait tranquillou en Ecosse.
Donner, c’est comme recevoir, mais sans s’en apercevoir.
Encore une masterclass des services de police
5. Thierry Paulin et Frank Ocean: Faux Blonds Infiltrés
L’artiste: Frank Ocean
En 2019, il a fait passer Drake pour une première partie de pouilleux au festival organisé par Tyler the Creator.
Frank Ocean a pété avec le crew Odd Future en 2011.2012 avant de percer en solo. Si ce n’est pas encore fait allez écouter « Channel Orange » et « Blond », qui sont deux très bons albums.
Le cosplay Annie Cordy est énervé.
Le malandrin: Thierry Paulin
Comment faire pour te payer une vie de jet-setteur quand tu n’as pas un rond à Paris? Deux possibilités : Soit tu fais la pute dans une émission de télévision à la con animée par Morandini ou Dechavanne, soit tu découpes des petites vieilles pour leur piquer leurs bas de laine (ce qui n’est pas très gentil).
Ces mugshots d’anthologie
Thierry Paulin et son amant Jean-Thierry Mathurin ont choisi les deux options puisque Jean Thierry fait des strip-teases chez Dechavanne alors que lui et Thierry Paulin terrorisent les petites vieilles du quartier Montmartre.
Seul ou accompagné de son chéri-chéri, Thierry Paulin tue 21 personnes entre 84 et 87, le tout en écumant les soirées mondaines et les boîtes de nuit parisienne. Il est ensuite arrêté après une longue enquête menée par Christophe Hondelatte. Il meurt peu avant son procès à cause du SIDA.
On en parle jamais assez, mais l’argent est aussi une porte d’entrée fréquente pour le meurtre en série dans les années 1980 et 1990. C’est sûr que c’est moins « romantique » et cinématographique que les pulsions de mort façon Dexter Morgan, mais ça peut parfois donner des films sympatoches comme « C’est arrivé près de chez vous ». Pour vous en convaincre, on vous met une scène devenue mythique où Benoit Poelevoorde provoque un arrêt cardiaque chez une petite vieille pour lui prendre son oseille. For the Kulture.
On a parlé de Thierry Paulin, qui n’était pas un gentil garçon. J’aimerais finir en douceur avec du zouk pour contrebalancer. Parce que l’amour c’est important.
Donc je mets un clip de Thierry Cham (un Thierry beaucoup plus gentil que Paulin mais un peu moins que Beccaro) pour un instant bisou. C’est important de faire une pause bisou entre deux biographies de violeurs.
Le lien entre les deux: la teinture?
Ils aiment prendre des photos au saut du lit, ils aiment les hommes et les teintures blondes. Tout esprit aussi malade que le nôtre aurait forcément trouvé que le rapprochement entre les deux faisait sens dans un article comme celui-là. Par contre, ça s’arrête là pour les rapprochements car Thierry Paulin chantait comme une casserole et Frank Ocean n’a jamais découpé de petites vieilles à notre connaissance.
6. Le code de l’horreur: Housni et Nordahl
L’artiste: Rohff
Est-il nécessaire de présenter Hosni?
Entre la sortie du code de l’honneur en 1999 et celle du code de l’horreur en 2008, on a 9 ans pendant lesquels Rohff piétine le rap français en solo ou avec la Mafia K1fri.
Le cul solidement vissé sur l’arc de Triomphe, le rappeur du 9-4 a enchainé les succès et les classiques pendant une décennie avant de ne plus être en phase avec ce que le public attendait, là où d’autres avaient réussi à se renouveler.
hardcore même quand ça galloche
Anecdote rigolote sur Rohff: dans les années 90 pendant que le duc de Boulogne faisait du poney dans la forêt de Meudon, Rohff, qui avait la dégaine de Snoop dans Doggystyle, tuait des pitbulls ou des dobermans (selon les versions) à mains nues à Chatelet les Halles. Deux salles deux ambiances.
Le malandrin: Nordahl Lelandais
A la fin des années 2010, alors qu’on pensait que le phénomène des serial killers était totalement dépassé, Nordahl Lelandais arrive et repousse les limites de l’horreur (Pas encore jugé, rappelons qu’il est présumé innocent). L’individu est accusé du meurtre d’une petite fille pendant un mariage ainsi que de l’assassinat d’un soldat en permission et tout un tas d’autres crimes réels ou supposés lui sont depuis imputés. Des dossiers ont été rouverts en raison de nouveaux éléments pouvant raccorder les affaires à ce dangereux individu.
Les dégradés ratés peuvent avoir des conséquences désastreuses: rappelez-vous de Francis…
Les serial killers étaient légion dans les années 1990 mais comme les bananes Lacoste, les pitbulls, les tamagotchis ou les baggys, cette mode a fait son temps.
Nordahl, est un des derniers représentants, en France de ce courant des serial-killers, une catégorie socio-professionnelle qui était sur-représentée dans les années 90. Nordahl a d’ailleurs foutu un tel coup de pression au killer-game que Michel Fourniret avait été obligé de révéler de nouveaux meurtres pour montrer qu’il restait le boucher numéro un en France. C’est dire le niveau de crasserie du mec.
Point intéressant sur Nordahl: quand il a dû avouer des meurtres pour lesquels sa culpabilité ne faisait plus aucun doute, il a utilisé la même défense que John Rambo dans First Blood, quand il se fait coincer par les flics avec le pilote d’hélico mort en bas de la cascade, à savoir le légendaire : « il est mort mais c’était pas ma faute ».
J’en profite pour vous inviter à aller voir Rambo V: il se tape contre des PIMPs mexicains et c’est plutôt rigolo.
C’était pas leur guerre.
Lien entre les deux: « ils se regardent dans la glace et se disent: c’est déclassé«
Ils sont, au moment où j’écris ces lignes tous les deux en prison (Rohff est sorti depuis), et comme nous l’avons dit, ils sont tous les deux des représentants de deux modes déclassées depuis le passage aux années 2010: le rappeur street d’un côté et le serial killer routard de l’autre.
Pour vous le prouver, on a un graphique tout droit sorti du hors série du magazine Histoire sur l’évolution du nombre de tueurs en série au cours de ces dernières années:
on voit qu’après une grosse hype dans les 80’s, le soufflet est retombé, un peu à l’image des dictateurs sanguinaires qui ne sont hélas plus aussi nombreux quand dans les 70’s
A noter, pour les deux bonhommes, que leurs freestyles respectifs ont mis la concurrence en sueur:
- Devant l’arrivée du jeune loup, Michel Fourniret a balancé quelques meurtres non-avoués jusqu’ici histoire de rappeler qu’il était le seul boss du game.
- Rappelons que Booba n’a jamais réussi à terminer la carrière de ROH2F, contrairement à ce qu’il prétend. Si Rohff marche moins bien qu’avant, c’est seulement à cause de la neige.
7. En bonus, un petit tour dans la Francophonie : Allons dans le plat pays pour l’étape #2.
Comme pour le premier article, on part chez nos copains qui parle à peu près français. On avait un peu triché en allant dans la partie anglophone du Canada, mais balec, c’était trop tentant. Ce coup-ci on part en Belgique, une fois.
Damso et Dutroux: les plus sales du plat pays.
On ne va pas revenir sur les oeuvres de l’un et de l’autre dans le détail mais Dutroux, est un tueur et violeur d’enfants qui a profondément traumatisé la Belgique dans les années 1990 en raison de ses crimes.
Damso, est quant à lui un des rappeurs que la Belgique nous envoie par paquets de douze depuis 2014. Des phases particulièrement sales, un côté technique pour les puristes et une carrière lancée au sein du 92.I avant l’inévitable clash avec Booba (classique).
Damso a traité de pas mal de sujets tabous ou rigolos (il a fait une chanson sur les jumeaux parasites, et nous à Scatophages, on adore les jumeaux parasites) et parmi ces sujets. Dans son dernier album, Dam’s a placé une chanson intitulée « Julien » où il parle, sans vraiment condamner de … pédophilie Le lien pour la cover était tout trouvé et je ne serais pas étonné d’apprendre que le criminel le plus atroce de Belgique opine du chef en rythme du fond de sa cellule.
Pour notre virée belge, tout finit par se rejoindre, comme sur le tableau en liège de Lester de Freamon.
8. Bonus 2 : les covers où on n’a pas eu besoin de bosser
Jean Pierre Trébert planqué sur la cover de Big Flo et Oli
Comme pour la partie 1, on vous laisse avec une pochette pour laquelle on a pas eu à bosser. La dernière fois c’était R-Kelly… On vous laisse ici avec Big Flo et Oli. Alors, on le sait, faire de la musique de merde n’est pas pénalement répréhensible (sinon ils seraient déjà sur l’échafaud) mais on a été surpris de voir que les deux « rappeurs anémiques de Toulouse avaient ramené Jean-Pierre Treiber, aka l’homme des bois, qui en plus d’être très laid, avait été arrêté pour la mort de Géraldine Giraud (la fille de l’acteur Roland Giraud et de Katia Lherbier).
Grand Final N°2
C’est sur cette blague douteuse qu’on termine ce dyptique incroyable qui nous vaudra soit une exposition dans les plus grandes galeries d’Arts d’Europe de l’Est, soit une condamnation à la mort en place publique par la consommation de langues de veau périmées depuis trois ans et aromatisées à la fraise parce qu’on reste des fins gourmets.
Ce père, c’est Joe Jackson, et son équipe de basket s’appelle les Jackson 5 (avant de devenir les Jacksons suite à un changement de maison de disque dans les années 70). Certes le papa avait ses travers, certes il a exploité ses gamins dès l’âge de 5 ans, certes il leur mettait des trempes quand la chorégraphie n’était pas millimétrée, certes il faisait jouer ses enfants dans des stripclubs, certes il picolait un peu et il peut amener pas mal de monde du côté obscur de la force (comme 
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